Audrey Fleurot (HPI) : ce personnage, "j’en ai fait mon clone"
Trois enfants, un QI de 160 et une allergie à toute forme d’autorité, voici Morgane Alvaro, nouvelle héroïne de TF1 dans la série HPI, qui débute sur TF1 ce jeudi 29 avril à 21 h 05. Son interprète fait les présentations !
En observant cette femme de ménage au "haut potentiel intellectuel" (HPI) engagée par la police, on se demande si cette série n’a pas été écrite sur mesure pour vous…
AUDREY FLEUROT : Quand on m’a proposé le projet, il y avait beaucoup moins de comédie. C’était surtout une série policière qui ne me passionnait pas. En revanche, le personnage m’a accrochée. J’ai donc donné mon accord à condition de participer à l’écriture. Au final, je l’ai beaucoup ramenée à moi. J’en ai fait mon clone.
Quelles envies aviez-vous ?
Je voulais de la comédie. Morgane est très attachée à sa vie quotidienne. Je souhaitais donc qu’on la voie dans ses galères de mère célibataire ayant du mal à joindre les deux bouts, car elle est très représentative de beaucoup d’entre elles dans la vraie vie. Quant à son côté rebelle, il m’a d’autant plus séduite que c’est une caractéristique traditionnellement attribuée à des personnages masculins.
Partagez-vous sa désinhibition ? Ou est-ce de la pure composition ?
On ne travaille qu’à partir de soi. Mais ce personnage est certainement celui qui me ressemble le plus. Tout l’intérêt étant de comprendre ce que cache cette outrance qui est, ni plus ni moins, qu’une protection. Être tape-à-l’œil vous permet d’en faire un étendard et d’éloigner les autres de ce que vous être vraiment. C’est quelque chose qui me parle.
Cinéma, théâtre, télévision, vous enchaînez les projets. Comment l’analysez-vous ?
D’abord, cela fait vingt ans que je travaille marche après marche. Je n’ai jamais eu de plan de carrière. En outre, j’ai toujours été curieuse de tous les styles. Cette année, j’ai tourné un long-métrage, enchaîné avec HPI, puis un thriller pour TF1, Mensonges. Actuellement, je joue dans une fiction horrifique pour Arte, Esprit d’hiver, avant de poursuivre pour TF1 avec Les Combattantes, une mini-série dans l’ADN du Bazar de la Charité sur des parcours de femmes dans l’Histoire, toujours avec Camille Lou et Julie de Bona. Peu importe ce que pensent les gens, dès que j’ai un challenge perso, j’y vais !
Au moment de distribuer un rôle, il y a peu de comédiennes qui ont votre profil, non ?
Si c’est vrai, tant mieux ! (Elle rit.) Parce que ça n’a pas toujours été facile. Quand vous démarrez et que vous renvoyez une image assez forte parce que vous êtes grande, rousse et avec des gros seins, ce n’est pas toujours simple. La singularité peut devenir un atout, surtout quand vous avez fait votre trou. C’est aussi ce qui me porte ou non vers un rôle. Si je peux envisager d’autres copines comédiennes qui le feraient très bien, je n’y vais pas forcément. L’intérêt, c’est de voir comment ma singularité peut servir un projet.
Et la vraie vie dans tout ça ?
La vraie vie, on peut l’inventer ! Par exemple, avec mon fils de 5 ans, je suis très forte pour l’événementiel alors que son papa assure le quotidien.
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